SCHUBERT Franz (1797 – 1828)

Schubert Franz

« Schubert, ou le « classique » » du romantisme » : la formule du musicologue Alfred Einstein résume bien la position originale de Schubert dans l’histoire de la musique.

SCHUBERT Franz, compositeur d’exception à découvrir sur notre site de musique classique

Fils d’instituteur et enfant prodige, formé à l’excellente école de Salieri, Schubert s’essaye quelque temps au même métier que son père avant de faire en 1818 le choix d’une existence de musicien indépendant – à ses risques et périls… A la différence de Beethoven, son contemporain, il ne parviendra jamais toutefois à trouver une position solide dans la société musicale de son temps. Synonyme de difficultés matérielles et raccourcie par la syphilis qui se déclare en 1822, la brève existence de Schubert voit pourtant naître une production abondante et d’une rare densité où s’exprime un créateur que l’on a longtemps sous-estimé en ne le considérant que « par rapport » à Beethoven. Schubert fait certes entendre une inspiration toute différente de celle de son illustre contemporain, mais absolument singulière et non moins profonde et humaine – aspect que la démarche d’interprètes tels qu’Alfred Brendel a fort heureusement contribué à révéler au public.
La voix à beaucoup attiré Schubert et si ses efforts dans le domaine de l’opéra n’ont guère été fructueux, on lui doit en revanche de très belles oeuvres sacrées et un corpus de plus de cinq cents Lieder, genre auquel le musicien reste sans doute le plus immédiatement associé. Dans le domaine instrumental, aux côtés d’une production symphonique dominée par la « Symphonie n° 8 « Inachevée » » et la « Symphonie n° 9 « La Grande » », le volet chambriste (de la sonate à l’octuor) comporte nombre de pages essentielles du répertoire, au même titre qu’une vaste production pour clavier – au piano solo, des oeuvres brèves (« Impromptus, Moments musicaux ») voisinent avec de vastes sonates, mais le compositeur autrichien a aussi cultivé le domaine du quatre mains avec bonheur (ex. « Fantaisie en fa mineur »).

Œuvres principales de SCHUBERT Franz :

Chambre

Quatuor à cordes n°14 en ré mineur D 810 – La Jeune fille et la mort
Quintette à cordes avec 2 violoncelles en do majeur D 956, op.163
Quintette pour piano et cordes en la majeur D 667, op.114 – La Truite
Trio pour piano et cordes n°2 en mi bémol majeur D 929, op.100

Instrumental

Fantaisie, pour piano à 4 mains en fa mineur D 940, op.103
Impromptus pour piano (4) D 899, op.90
Impromptus pour piano (4) D 935, op.142
Moments musicaux (6), pour piano D 780, op.94
Sonate pour piano n°20 en la majeur D 959
Sonate pour piano n°21 en si bémol majeur D 960
Sonate pour violoncelle et piano en la mineur D 821 – Arpeggione

Mélodie

La Belle Meunière, cycle de lieder D 795 (Die schöne Müllerin)
Le Pâtre sur le rocher D 965 (Der Hirt aus dem Felsen)
Le Roi des Aulnes, lied D 328 (Erlkönig)
Le Voyage d’hiver, cycle de lieder D 911 (Winterreise)
Sérénade : « Ständchen » (du Chant du cygne) D 957-4

Orchestral

Symphonie n°8 en si mineur D 759 – Inachevée
Symphonie n°9 en do majeur D 944 – La Grande

Sacré

Ave Maria, lied D 839
Messe allemande D872 – (Deutsche Messe, Gesänge zur Feier des hl. Opfers der Messe)

Influences de SCHUBERT Franz : BACH Johann Sebastian  |  BEETHOVEN Ludwig van  |  GLUCK Christoph-Willibald von  |  HAENDEL Georg Friedrich  |  HAYDN Franz Joseph  |  MOZART Wolfgang Amadeus  |  ROSSINI Gioacchino

Contemporains de style proche : BEETHOVEN Ludwig van  |  LOEWE Carl  |  SCHUMANN Robert  |  WEBER Carl Maria von

Filiation stylistique : BRAHMS Johannes  |  CHAUSSON Ernest  |  LISZT Franz  |  MENDELSSOHN-BARTHOLDY Félix  |  RAVEL Maurice  |  SCHUMANN Robert

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