SCHUMANN Robert, compositeur d’exception à découvrir sur notre site de musique classique

Robert Schumann s’impose à la postérité comme l’incarnation la plus parfaite du romantisme musical allemand.
Entre littérature et musique, le coeur de Robert Schumann adolescent balance et même s’il choisit finalement la seconde, la dimension littéraire demeure indispensable pour comprendre l’art d’un compositeur épris des romans de Jean-Paul et d’ETA Hoffmann.
C’est par le piano que la production de Schumann débute avec, durant les années 1830, une floraison de chefs-d’oeuvre pianistiques : Carnaval, Etudes symphoniques, Fantaisie, Carnaval de Vienne, Scènes d’enfants, Kreisleriana, etc. Des opus aux climats souvent passionnés où l’on trouve l’écho de son amour contrarié pour Clara Wieck, qu’il épouse finalement en 1840. La date marque un tournant dans l’existence et l’oeuvre d’un compositeur qui s’ouvre alors à de nouveaux domaines. Quatre symphonies naissent entre 1841 et 1851, mais aussi des ouvrages concertants parmi les plus populaires de la littérature romantique : le Concerto pour piano op. 54 et le Concerto pour violoncelle op. 129. La musique de chambre réussit beaucoup également à Schumann comme l’attestent par exemple le Quintette avec piano, les Pièces dans le style populaire pour violoncelle et piano ou les deux Sonates pour violon et piano. Dans le domaine vocal, Schumann lègue une vaste production de lieder (Dichterliebe, Myrthen, etc.) mais aussi l’opéra Genoveva, les Scènes de Faust et Le Paradis et la Péri.
Destin tragique enfin que celui d’un musicien qui, après une tentative de noyade en 1854, finira ses jours à l’asile d’Endenich.